jeudi 19 février 2015

Le système éducatif Irlandais

 
Le système éducatif Irlandais est très orienté vers la connaissance d’une culture commune Irlandaise. L’Irlandais parle aujourd’hui Anglais suite à l’ « occupation » à long terme des anglais (chassés ensuite avec l’aide des Français) qui interdirent à quiconque de parler Irlandais . C’est dans une dynamique de retrouver leur culture (qui est très présente) que l’école irlandaise a orienté ses programmes.
 
Ci-contre les pourcentages de population parlant aujourd'hui Irlandais.
 
Ainsi sont à l’honneur : langue Irlandaise, danse Irlandaise, musique Irlandaise,…
La plupart des écoles suivent un enseignement en anglais (avec des cours d’Irlandais) mais quelques-unes dispensent un enseignement en Irlandais (avec des cours d’Anglais) de la même manière que l’on trouve encore en France des écoles dispensant un enseignement en langue régionale.
L’école primaire (5-12ans) publique est mixte, catholique et obligatoire à partir de 5ans (avant les enfants vont à la « préschool » ou « crèche »).
Par la suite pour le secondaire (12-18ans) il existe des écoles de filles, des écoles de garçons et des écoles mixtes. Les parents choisissent dans quelle école ils envoient leurs enfants (les écoles non mixtes sont réputées avec un meilleur niveau). Le secondaire dispense des cours par matières avec un professeur pour chaque matière (de la même manière qu’au collège français) et dure 6 ans et est organisé en deux cycles.
                    * Le « Junior cycle » :  En fin de la troisième année (à 15ans) a lieu un gros examen. Si l’élève a de bonnes notes à cet examen, il peut, s’il le souhaite, choisir de « sauter » la 4ieme année pour entrer directement en 5ième année.
                     * La 4ième année (à 16 ans) est une année facultative de réflexion et de projet : seules quelques matières restent à l’enseignement (maths, anglais, irlandais) et des projets viennent ponctuer l’année dans le but de permettre à l’élève une réflexion sur sa future orientation (stages en entreprise, stages à l’étranger, projet associatif, représentation théâtrale/musicale, …).
                     * Le "Senior cycle" : A l’entrée en deuxième cycle « Senior cycle » en 5ième année l’élève choisi ses matières « options » qui sont déterminantes dans son orientation. En effet, en fin de 6ième année vient alors un examen final « Leaving Certificate Examination » (l’équivalent du baccalauréat) ou chaque élève doit passer 5 matières choisies dans leur orientation. Pour ces 5 matières, il doit choisir de les passer en « low level » faible niveau ou « hight level » haut niveau. Les résultats vont lui apporter des points : un Hight level rapportant évidemment plus de point qu’un Low level. Mais une bonne note en  Low level rapporte plus de point qu’une très mauvaise en Hight level.  
Ces points lui permettront, ou pas, d’entrer dans les études universitaires qu’il souhaite.
Les études supérieures sont ensuite classées (à l’Université ou collège (IUT)). C’est-à-dire que certaines études sont plus cotées que d’autres et pour pouvoir postuler dans telles études il faut avoir choisi telles matières avec tant de points en résultats. C’est un système très compliqué et les études universitaires (après le secondaire) sont vraiment très chères.
Dès l'entrée à l'école primaire, les élèves sont donc dans une dynamique de développement et d'approfondissement de leurs capacités individuelles afin d'avoir le choix des matières qu'ils souhaitent leur permettant d'acquérir les points nécessaire en fin de secondaire pour pouvoir entrer à l'université.

dimanche 1 février 2015

 Athènes, le 1er février 2015


Καλώς ήρθατε ! *


Depuis qu'Alexis Tsipras a obtenu la majorité absolue au Parlement d'Athènes, l'opinion publique ne cesse de pointer du doigt la Grèce et d'exprimer ses craintes quant à l'avenir de l'Union Européenne.
Détrompez-vous ! Même si la crise économique -qui ravage le pays depuis des années- se note par la présence de nombreux immeubles délabrés, de nombreuses constructions inachevées, et inquiète les Grecs, ces derniers n'en restent pas moins très accueillants et bienveillants à l'égard des étrangers, auxquels ils savent transmettre leur joie, leur bonne humeur, leurs traditions, leur Histoire.


A propos d'Histoire, la ville d'Athènes offre des paysages à couper le souffle, de nombreux vestiges à travers lesquels passants et touristes peuvent voyager dans le temps, s'évader, rêver.
En ce qui concerne la gastronomie, je peux vous assurer qu'on se régale autant qu'en France (et ce ne seront pas mes papilles qui vous diront le contraire) ! C'est d'ailleurs autour d'une bonne tablée traditionnelle que j'ai eu le plaisir de fêter mes vingt-deux ans ce soir, et cela en compagnie de mes trois colocataires.


C'est sur ces notes gourmandes que s'achève mon premier article. Demain, je fais mes premiers pas au Lycée Franco-Héllenique. Affaire à suivre...



Clémence.



* Kaló̱s í̱rthate ! = Bienvenue !

I speak English Irish very well!

 

 Sachez que, quel que soit votre avis personnel sur la question, je me débrouille bien en Anglais ! (ouioui c’est des Irlandais ET professeurs qui l’ont dit !!) Bref dépassé cet état de fait (assez agréable) il y a quand même des astuces qui permettent de se faire comprendre.


 

Astuce 1 : So + adjectif (joué de manière expressive, limite surjoué) dans les occurrences fréquente on retrouve le Soooo cuuuute (joué de manière attendrie), so crazy (joué de manière étonnée et enjouée) ou encore sooo baaad (joué de manière désabusée). Vous l’aurez compris, pour cet outil, le ton et l’expression du visage font tout.
Astuce 2 : So/and/but + … (un silence, argumenté d’un geste de la main/un haussement d’épaule/ une bouche tordue/un demi sourire/…) Pour cet outil là, vous jouez sur le fait que votre interlocuteur a compris où vous vouliez en venir et vous n’avez donc pas à finir la phrase. (astucieux non ?!) Et si vous observez autour de vous, vous pourrez voir les habiles qui usent de ces outils même en français : ils ont soit un manque de vocabulaire soit un talent fou d’expression. (Maman tu es dans la deuxième catégorie bien sûr ;) )
Astuce 3 : Sorry + expression du visage : permet de remplacer de manière brève et plus dans la conversation (donc permet de paraître plus doué ;) ) « je n’ai pas compris pouvez-vous répéter plus lentement s’il vous plait ? »
Astuce 4 : How to adapt your English to Irish… Ou comment parler l’anglais Irlandais de Castlebar ? Il faut savoir adapter son parlé aux quelques spécificités locales :
-          tout d’abord le r et la fin des mots ne se prononcent pas.
-          Le ght, t et d à la fin des mots se prononce « ch ».
-          « How are you ? »  (prononcé : wae ye) signifie « bonjour » « and you ? » (prononcé : n ye) signifie « bonjour également ».
-          « fucking » bien qu’un bien vilain mot en traduction littérale française, n’est pas réellement un gros mot en tant que tel. Il ne s’utilise pas avec les enfants et est fortement déconseillé dans une discussion soutenue mais dans un langage courant il sert à l’accentuation du propos (« that fucking subject » « this is fucking baaaad »). Il pourrait s’apparenter à son homologue français dans le sud de la France « putain » (promis maman je ne l’utilise que rarement et dans un langage courant ;) ).
 
 
Voilà les quelques astuces que je peux vous confier sur the best way pour se faire comprendre à Castlebar. Evidemment ces astuces ne font pas tout et j’ai en réserve quelques verbes irréguliers et un paquet de vocabulaire appris à force de dictionnaire et de cour d’anglais, mais ça aide à se faire comprendre ! Oh et ne vous inquiétez pas je n’ai pas perdu mon accent pour autant ! (et j’aurais tort car c’est « soooo sexy frenchy » ;) ).

 

mardi 27 janvier 2015


3 semaines au pays des Leprechauns




Lundi 26 janvier 2015

Welcome to St Nicholas' National School

Alors que la question de la laïcité anime de nombreuses conversations surtout ces dernières semaines dans notre pays. En Irlande, cette question ne se pose pas, tout du moins pas de la même manière. En effet, ici on peut être une école publique gratuite et dépendre de l’Église.

Pour la petite histoire...
Lorsque la République d'Irlande a été proclamée au début des années 20, l'état irlandais était très pauvre, donc sans l'aide de l’Église catholique, il n'aurait pas pu se doter d'un système éducatif digne de ce nom.

D'autre part, les irlandais sont très pratiquants. A Dundalk (qu'on peut comparer à Angoulême), on ne compte pas moins de 5 églises catholiques, dont la fréquentation dominicale est incontournable !

Leur école publique est donc à leur image.

Cette première journée de stage, malgré tout a été assez surprenante. Je savais que comme dans toute école qui dépend de l’Église, l'enseignement religieux est un incontournable. Mais lorsqu'on nous annonce une séance de lecture, de musique ou sur les pirates, on ne s'attend pas à se retrouver avec une prière, une chanson chorégraphiée pour déclarer sa foi en Jésus, ou une leçon de morale sur les trésors que nous offre Dieu.

A côté de cette foi catholique omniprésente, on est dans un système éducatif très ouvert et tolérant envers les autres cultures. En effet, comme le stipule la plaquette de l'école : on prône des bonnes relations entre chrétiens et musulmans. D'ailleurs le port du voile est autorisé dans l'école, la seule contrainte est celle de la couleur (bleu marine ou noir).

 Un autre regard sur l'altérité, à méditer !


Saint Nicholas' National School


Premiers jours d'école...

Jour 3 et 4 : Lundi 26 et Mardi 27 Janvier

Lundi matin, le roi, la reine et le petit prince, sont venus chez moi pour me serrer la pince… Voilà la première chanson que l’on m’a chanté dans une des classes de l’école quand j’ai débuté lundi matin (en vérité cela ressemblait plus à « un ni amain, le woi, la weine et le iense ont enu et moi pouw me héhé aeine nana nana nana na nananana… »).

Lundi matin j’ai en effet commencé mon premier jour de classe à la Derrywash St Joseph National School de Castlebar. So excited de commencer, j’ai rencontré tous les professeurs, les aides scolaires et les classes.

La Derrywash NS est une petite école de « campagne » qui regroupe tous les enfants des villages/hameaux environnants et certains de la ville de Castlebar. (Détrompez-vous ils n’ont pas des moutons dans chaque jardin ! Il s’agit même plutôt de vaches dans cette partie de l’Irlande). Comme vous le voyez ci-dessous l'uniforme est d'usage.

Il faut savoir que le système éducatif de l’école publique élémentaire Irlandaise regroupe les élèves de 4 à 12 ans. L’école est obligatoire à partir de 6 ans. Avant 4 ans les enfants peuvent être inscrits à la pré-school qui est l’équivalent de la crèche chez nous, ensuite viennent les infants class (l’équivalent de notre maternelle française) : Junior Infants pour les 4-5ans et Senior Infants pour les 5-6ans. Puis ils passent en 1st class, 2nd, 3rd, 4th, 5th et 6th class pour passer ensuite à 12 ans à la secondary school (l’équivalent du collège française avec un professeur par enseignement).
La Derrywash NS est donc une petite école qui regroupe infants et elementary school dans 4 classes : une classe de Junior infants + senior infants + 1st class (5-7ans), une classe de senior infants (6ans : ils sont très nombreux dans cette tranche d’âge), une classe de 2nd,3rd et 4th (8-10ans) et une classe de 5th et 6th (11-12ans).

Les horaires sont particuliers également :
Les enfants ont école 5 jours par semaine de 8h55 à 14h35
8h55 : début de la classe
11h00 – 11h10 Break
12h35-1h05 Lunch (qui n’est pas un vrai repas, ils mangent chez eux en rentrant il s’agit ici juste d’un en-cas)
2h35 Fin de la classe

 
La rencontre avec les professeurs et le personnel de l’école était réellement intéressante et sympathique. 3 professeures pour 1 professeurs (on reste dans les quotas français) et 2 aides scolaire (qui font uniquement du soutien scolaire auprès des enfants qui en ont besoin. Les professeurs en « infant class » n’ont pas d’AVS comme en France.
Les rythmes ici sont très détendus et personne professeur comme élève n’est stressé. Je détaillerai dans un prochain article les lignes du système éducatif Irlandais mais l’important dans ce programme est le développement "complet et harmonieux" de l’enfant dans son individualité et cela se ressent profondément dans les classes. Les rapports entre professeur et élève et le "être élève" sont envisagés d’une manière complétement différentes du système français. Une grande place a ainsi été faite à ce que je pourrais leur apporter en tant que « french » professeur et je vais désormais enseigner, chaque jour, un cour de français par classe de 10 à 30 minutes.
 
J’ai donc préparé et organisé le planning de mes séances de cour le lundi en concertation avec les différents professeurs qui étaient autant enthousiastes que leurs élèves le lendemain matin. (c'est à dire surexcités d'apprendre un autre langage et une autre culture!!)

 
Mardi matin, le roi, la reine et le petit prince,…

Aujourd’hui premier jour d’enseignement du français.

Un peu de géographie et trouver où est la France sur une carte du monde. Découverte et déconstruction des clichés pour les plus grands et apprentissage des mots basique de discussion (que certains d’entre eux connaissaient déjà). Bonjour, aurevoir, oui, non, merci, s’il vous plait. Avec les plus petits on a organisé des petites scénettes pour essayer de les employer  (soooooo cuuuuute !!!) avec les plus grand on s’attarde un petit peu sur la civilisation et des centaines de questions qu’ils ont à propos de la France et des français.
Passé l’étonnement dû au fait que l’on ne porte pas tous des bérets et que le plat des frog-legs ne soit pas si courant que ça, ils adorent les french things comme les pâtisseries, le pain, la brioche et leur coup de main dans l’indépendance de l’Irlande (Et oui les Frenchies sont adorés à Castlebar car ils sont venus aider les Irlandais à se battre et expulser les anglais hors d’Irlande. Une fameuse bataille fut gagnée à Castlebar !).
Le général Jean José Amable Humbert, le plus connu des Français à Castlebar!!
A l'image du général Humbert (bien que je ne pourrais jamais faire autant que lui car ici en Irlande expulser des Anglais c'est quand même quelque chose!!) je vais apporter ma french touch à Castlebar et je vous laisse sur ces quelques vers du refrain de l'hymne Irlandais parce qu'ils parlent de notre belle France et de notre Histoire.
Soldiers are we,
whose lives are pledged to Ireland;
Some have come from a land beyond the wave.
Sworn to be free,
No more our ancient sire land
Shall shelter the despot or the slave.
Tonight we man the gap of danger
In Erin's cause, come woe or weal
'Mid cannons' roar and rifles peal,
We'll chant a soldier's song
.

 

 

lundi 26 janvier 2015

Arrivée en terre Irlandaise :

le début d'une grande aventure!

 
5h30 départ pour l’aéroport.
6h00 Enregistrement des bagages.
6h15 1ière confrontation à la tourista, comme quoi ce n’est pas uniquement le lot des pays chaud !! (Non ce n’est pas moi et non je ne vous raconterais pas les détails, n’insistez pas, ce n’est vraiment pas très glamour et j’ai ma réputation de « so frenchy » à préserver !)
 
 6h30 randonnée en pays anglais : traversée de la jungle des dutyfree (si vous n’avez jamais tenté l’expérience je vous conseille celle de Londres Stanted qui est assez exceptionnelle à vivre).
7h20 embarquement pour l’Irlande

8h00 décollage du sol anglais direction Castlebar dans le nord-ouest de l'Irlande. Après avoir battu des ailes quelques temps, l’avion a décidé d’organiser une petite danse avec le vent et les nuages de manière assez sympathique. Un vol parfait pour qui aime les sensations fortes et les manèges de foire (sinon assez terrorisant je vous l’accorde…). L’avantage de la situation, hormis le fait de rester attachée et de me dire que mes conseils d’hier vont peut-être me servir (je suis à un rang de la sortie de secours des ailes c’est bon !), est que pour déjouer le stress je me suis mise à parler avec mon voisin (en anglais ouioui !). Et en vrai « so Irish » il était vraiment sympathique (passé les premières blagues sur le fait qu’on allait peut-être devoir nager ou faire du toboggan…). Cependant je peux vous dire que tenir un discours, en anglais, sur la tolérance et la liberté d’expression on « the french situation » demande assez de concentration pour oublier les secousses !
9h30 arrivée en Irlande : Un vrai Irish weather : de la brume et de la fine pluie. La première personne que je rencontre sur le sol Irlandais est Keneith. Taximan et parent d’élève à l’école où je serais, il m’attend dans le hall de l’aéroport avec un sourire et mon nom sur une pancarte (oui c’est assez cool d’avoir son nom sur une pancarte à l’aéroport). Keneith joue le parfait guide et me fait rejoindre Castlebar et le lieu où je vais loger en passant par des chemins de traverse pour voir le vrai pays Irlandais que l’on ne voit pas de la route principale. Une superbe découverte et un accueil fabuleux.
10h30 arrivée dans Castlebar, Keneith me fait faire une tour de la ville et m’aide à repérer les lieux indispensables à mon séjour : la rue piétonne, le Tesco et les 4 meilleurs Pubs de la ville dont celui chaudement recommandé qui remporte l’award selon lui ! Des lieux INDISPENSABLES !
11H00 arrivée à mon lieu de résidence : Hawthorn village. C’est une très jolie résidence étudiante conseillée par l’école. Le weekend, les étudiants rentrent chez eux, le lieu parait désert mais on me le promet plus animé en  semaine ! J’en profite pour m’installer et rejoindre ma prochaine grande activité : le Tesco !
14h00 Le Tesco, c’est un grand supermarché comparable en tailles à nos intermarchés/superU

sauf que l’on peut tout y trouver : nourriture, électroménager, journaux, cosmétiques, habits, et on peut même s’installer et y prendre un café. On y trouve tout tant que c’est Irlandais et/ou très cher. La chose la plus compliquée dans la confrontation au Tesco est la différence des produits par rapport à la France et le conditionnement de certains produits dans des emballages de couleur avec seulement un nom dessus.  J’ai mis une heure et demi pour acheter de la nourriture pour seulement deux jours et j’ai fini épuisée ! (bon ok il y avait peut-être un peu de fatigue du voyage mais tout de même !).
18h00 la directrice de l’école Aishling est venue me rencontrer. Après avoir échangé de nombreux mails avec elle, ce premier contact est très enrichissant et réconfortant parce que non seulement j’ai un anglais « not so bad » mais en plus je peux rigoler en anglais et ça c’est wonderful !! (enfin j’espère qu’elle a rigolé à ma blague et pas parce qu’elle était incompréhensible).
20H00 Après avoir testé la salle de gym et skypé à mes parents vraiment-heureux-de-me-parler-parce-qu’ils-m’adorent ;) je me suis littéralement effondrée de cette journée.
Cela va être une épuisante « so fabulous » expérience !!

samedi 24 janvier 2015


"Forewarned is forearmed"
 

Un homme averti en vaut deux ou comment survivre à coup sûr au voyage à moindre stress?


Pour survivre au voyage sans (trop grand) stress, je me suis préparée au départ et aux éventualités pour garantir ma survie.
Le risque le plus courant quand on prend l’avion (après le fait de dépasser le poids limite autorisé pour les bagages) est de se faire voler vos affaires. Le plus embêtant étant le passeport/carte d’identité car alors vous devrez prouver votre identité pour pouvoir rentrer chez vous (ce qui peut prendre avec beaucoup de chance une semaine, sans…). Le mieux pour se protéger étant de prendre des cours de self-défense/kick-boxing/course ou juste de garder des copies de ses papiers dans ses différents bagages ET en secours sur une boite mail.
Pour d’autres risques il faut savoir que l’avion est le moyen de transport le plus sûr ! (c’est comme ça, les statistiques parlent…) Donc pourquoi organiser sa survie vous me demanderez ? Et bien de la même manière que vous attachez votre ceinture et connaissez le code de la route en voiture ou mettez un casque et un gilet jaune en vélo (sisi vous devriez ;) ) il y a des choses à prévoir lorsque l’on prend l’avion. Comme pour le vélo, vous n’êtes pas obligé de suivre les recommandations mais si vous tombez vous avez plus de chance de vous faire mal si vous ne les avez pas suivies (la comparaison s’arrête au fait que l’avion peut engager des conséquences assez définitives…).
Tout d’abord si l’on en croit les statistiques une partie non négligeable des suvivants répondait à certaines caractéristiques, ils étaient principalement à l’arrière et au niveau des ailes de l’appareil mais surtout c’étaient ceux qui ont su garder leur calme et appliquer les consignes. Pour une petite compilation des statistiques voici ce qu’il faut faire :
-          notez la position exate entre son siège et la sortie de secours la plus proche (pour pouvoir la rejoindre dans l’obscurité ou la fumée).
-          Soyez sage et écoutez attentivement les informations de la charmante hotesse (ou stewart si vous avez de la chance) car chaque avion est différent alors si vous voulez ouvrir la bonne trappe le moment venu observez la chorée.
-          Le moment venu, sortez vite : vous avez 90 secondes si vous voulez optimiser vos chances de survie.
-          90 secondes : vous n’avez pas le temps de prendre vos valises !!! NON-NON même pas le doudou de Jordi ! alors pitié (au cas où je sois un jour dans le même problème que vous) laissez vos affaire et sortez vite !
En option
-     ne quittez pas vos chaussures pendant le vol pour pouvoir partir plus vite,
  portez un pull en laine (la laine ne perd pas ses capacités chauffantes même mouillée) : il serait dommage après avoir réussi à sortir dans les 90 secondes de finir comme Léonardo pour avoir négligé ce petit détail (oui, lui c’était en bateau et en antarctique mais les chiffres révèlent pas mal de décès dûs au froid!!).
Astuce si vous survivez : Lors de votre prochain voyage en avion, évacuez le stress post-traumatique en racontant votre dernier crash à vos voisin. Sûr que ça les rassurera ! ;)
 
Ainsi me voilà partie avec mes photocopies de passeport dans chaque baggage, mon voyage déclaré au consulat, ma carte européenne d’assurancce maladie dans le sac et mon passeport numérisé dans ma boite mail. Un pull en laine, des chaussures plates, assise à un rang de la porte de secours et avec l’aile pour voisine : Je ne finirais pas comme Léonardo soyez-en sûrs !! Et c’est sereine que j’admire le Stewart faire sa petite chorégraphie (oui LE!). Pour ceux qui veulent réviser voici le plan d’évacuation.
 
  Pour conclure : je suis bien arrivée à Londres pour cette première escale et il faut relativiser :
Pour un accident tous les millions de vols, il est 200 fois plus risqué de faire 1km à pied qu’en avion. De quoi relativiser sa peur en avion, de là à acheter un jet privé… es-ce bien raisonnable ?